LES FINALISTES

[NICOLAS BENOIT – PAROLE] 

Il écume les plateaux d’humour de Paris, Nicolas Benoit manie les mots, la musique et le storytelling de manière poétique et engagée. S’il prête parfois sa plume à d’autres humoristes, c’est bien son propre spectacle qu’il souhaite créer. Sa prestation aborde avec humour notre volonté de tendre vers un ailleurs, de mettre en place des révolutions internes et de déconstruire certaines de nos fondations pour en bâtir d’autres. 

Si Nicolas se métamorphosait… il serait :

Une oeuvre d’art : l’album 2016-2018 de Népal

Son artiste préféré : Bo Burnham

Un lieu d’art : le centquatre

Une émotion : l’optimisme

Un personnage de fiction : le grand-père dans Little Miss Sunshine

Une époque : difficile à dire. Si on recule trop, il n’y a plus de droits sociaux, si on avance trop, il n’y a plus de planète

[CASSIOPÉE – GESTE] 

Danseuse interprète, professeure de danse jazz, musicienne… Les talents de Cassiopée sont multiples. Pour elle, la métamorphose la ramène à la transformation de notre environnement, à la nature et à l’eau. L’eau, constamment en mouvement, présente autour de nous de façon douce ou violente, est au cœur de son solo de danse intense.

Si Cassiopée se métamorphosait… elle serait :

Une œuvre d’art : peut-être ma musique du moment (flake) de Jameszoo, Metropole Orkest et Jules Buckley ; ou une photo prise sous l’eau de Tamara Dean

Son artiste préféré : difficile de choisir une seule personne, mais la première chose à laquelle j’ai pensé c’est le groupe Hiatus Kaiyote, mon corps se séparerait en 4 pour incarner chaque membre du groupe

Un lieu d’art : la forêt ou la plage, après l’art peut se déplacer partout

Un personnage de fiction : je viens de finir la série animée Steven Universe, qui développe un univers vraiment génial; donc je pense que je me métamorphoserai en Garnet !

Une émotion : la nostalgie

[THOMAS MEYER – PAROLE] 

Humoriste et comédien, Thomas Meyer développe un univers clownesque et poétique. Il accorde de l’importance aux jeux de mots et aux silences. La métamorphose est un thème qu’il aime explorer puisqu’il est en écriture d’un spectacle qui gravite autour. Si Monsieur Fraize ou Stéphane de Groodt l’inspirent, c’est bel et bien sa patte que vous retrouverez dans sa prestation pleine de poésie. 

Si Thomas se métamorphosait… il serait :

Une oeuvre d’art : Composition 8 de Kandinsky

Son artiste préféré : Jim Jarmusch

Un lieu d’art : un lieu où il y a de la bière et de l’art… donc un B’art

Un personnage de fiction : Mr Hulot

Une époque : les années 70

Une émotion : l’absurde (je sais, c’est pas une émotion c’est normal c’est absurde

[MARIE SADJI – GESTE] 

En formation professionnelle, Marie Sadji affine sa technique déjà spectaculaire et approfondit ses talents de création artistique. En effet, devenir chorégraphe fait partie de ses aspirations. Elle s’est ainsi prêtée au jeu de l’écriture pour le puissant solo qu’elle présente aux Planches : celui-ci puise notamment son origine dans le mythe bien connu de Sisyphe.  

Si Marie se métamorphosait… elle serait :

Une oeuvre d’art : La Nuit Etoilée de Van Gogh

Son artiste préféré : Kendrick Lamar

Un lieu d’art : un cinéma

Un personnage de fiction : Kiri, la fille de Jake Sully dans Avatar

Une époque : la Grèce Antique

Une émotion : la colère

[YVES EMMANUEL – PAROLE] 

Dramaturge a la plume délicate, Yves Emmanuel est un touche à tout. Le théâtre, la création de sa compagnie, la musique ou encore la littérature sont autant de champs dans lesquels il s’épanouit. Au-delà d’écrire des pièces, il souhaite à présent les produire. La métamorphose l’inspire en ce qu’elle se rapporte au processus même de la vie :  le seul en scène qu’il présente aborde avec finesse la rébellion d’un homme face à l’oppression. 

Si Yves Emmanuel se métamorphosait… il serait : 

Une oeuvre d’art : la chocolatine

Son artiste préféré : Edouard Louis

Un lieu d’art : la pâtisserie de ma ville

Un personage de fiction : un minion (mais vivant dans l’univers de Charlie et la chocolaterie)

Une époque : le futur dans 20 ans pour voir lequel de mes régimes a marché (ou pas)

Une émotion : l’émerveillement

[BLEUCH – GESTE] 

Actuellement en formation professionnelle, Bleuch est un danseur qui aime se challenger. Il axe sa pratique de la danse vers la recherche autour du mouvement, du déplacement, et de l’animalité. Il a à cœur de casser les frontières entre les différents styles de danse pour y exprimer son propre langage. Le solo qu’il présente n’y fait pas exception : il y explore la métamorphose en un animal enfoui en nous en mélangeant breakdance et contemporain.  

Si Bleuch se métamorphosait… il serait :

Une oeuvre d’art : la musique The Gift de Joep beving

Son artiste préféré : le photographe Siermond

Un lieu d’art : le Centquatre

Un personnage de fiction : Tarzan

Une époque : médiévale

Une émotion : l’optimisme

[ANTHÉA – PAROLE]

Chant, danse, comédie, musique, drag, body-painting, la liste des talents d’Anthéa est longue. Elle souhaite les mettre à profit pour monter ses propres spectacles et comédies musicales en tant que metteuse en scène, autrice et compositrice. Mais ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est se métamorphoser pour incarner des personnages. Sa prestation chantée en est un bel exemple.

Si Anthéa se métamorphosait… elle serait :

Une œuvre d’art : un costume à paillettes comestible (goût chocolat ou raclette)

Son artiste préféré : Freddie Mercury

Un lieu d’art : un théâtre à l’italienne

Un personnage de fiction : un lapin crétin

Une époque : la Beat Generation

Une émotion : l’enthousiasme

[VALENTIN DILAS – GESTE]

Comédien sur scène et de doublage, metteur en scène, organisateur de soirées culturelles, Valentin Dilas est un amoureux du jeu. Bien plus qu’un artiste de scène, il souhaite également transmettre sa passion : il a ainsi créé des ateliers entre Lyon et Marseille. Passionné de doublage et de playback depuis plusieurs années, il a créé un spectacle autour de ces disciplines. Valentin se glisse dans la peau de multiples personnages, tous aussi variés les uns que les autres.

Si Valentin se métamorphosait… il serait :

Une œuvre d’art : la Grande Bellezza de Paolo Sorrentino

Son artiste préférée : Maria Callas

Un lieu d’art : la Casa Azul à Mexico

Un personnage de fiction : Lucky Luke

Une époque : 2024

Une émotion : la bonne vieille et douce mélancolie

[LESLIE BOUCHOU CARMINE – PAROLE]

Comédienne talentueuse, Leslie est une artistes aux inspirations multiples. Elle a de nombreux projets artistiques : si elle se voit metteuse en scène à l’avenir, c’est aujourd’hui un seule en scène autour du mythe d’Antigone qu’elle réécrit et incarne. Vous aurez ainsi la chance de découvrir un extrait de cette réécriture lors de la soirée de finale. La métamorphose est au cœur de cette prestation, puisqu’elle s’appuie sur des textes de différentes influences qui nourrissent Leslie.

Si Leslie se métamorphosait… elle serait : 

Une oeuvre d’art : un épisode de Joséphine Ange Gardien

Son artiste préférée : Baya Mahieddine

Un lieu d’art : le bar du coin

Un personnage de fiction : Itachi Uchiwa

Une époque : l’ère des dinosaures

Une émotion : la rage

[GAËLLE – GESTE] 

D’abord gymnaste de formation puis circassienne, Gaëlle Hamon mélange acrobatie, danse et manipulation d’objet dans sa pratique. Artiste complète, vous pouvez aussi bien la croiser en revue de cabaret, en train de jongler avec du feu, ou dans un cerceau aérien. La métamorphose est au centre de sa performance d’acrodanse : c’est un cri du cœur pour devenir soi-même et avancer libre. 

Si Gaëlle se métamorphosait… elle serait :

Une œuvre d’art : la sculpture d’Ali et Nino

Son artiste préférée : Michelle Christa Smith (flowartiste)

Un lieu d’art : le 104

Un personnage de fiction : Harley Quinn

Une époque : les années 70, le disco

Une émotion : la surprise

[JÉRÉMIE GUILAIN – PAROLE]

Comédien, stand-upper, improvisateur, Jérémie a beaucoup de cordes à son arc. Baptiste Lecaplain ou François de Brauer faisant partie de ses influences, on comprend aisément pourquoi l’exercice du seul en scène l’attire. Pour lui, la métamorphose représente une transformation lente qui nous frappe soudainement. Ainsi, il explore le thème du passage de l’enfance à l’adulte dans sa prestation. Peut-on grandir sans perdre une partie de soi ? Ces doutes et questionnements, Jérémie les traite avec humour.

Si Jérémie se métamorphosait… il serait :

Une œuvre d’art : Babylon de Damien Chazelle. C’est un chef d’œuvre à mes yeux et je rêverais de jouer dans ce genre de film.

Son artiste préféré : Jonathan Cohen, j’ai 0 personnalité mais qu’est ce que j’aime ce mec. Il m’inspire énormément dans sa manière de travailler, de cultiver les échecs, le doute et de toujours se remettre en question.

Un lieu d’art : une salle de répétition. Parce que c’est là que tout commence quand on travaille sur un projet, tout y est encore possible. C’est la naissance de quelque chose et c’est la partie que je préfère quand je travaille.

Un personnage de fiction : Naruto ! Quand j’étais enfant ce manga m’a inculqué plein de valeurs très importantes à mes yeux comme la détermination, l’importance de se faire des amis qui sont là pour toi, et que tout est possible à qui se donne les moyens. Et surtout qui n’a jamais rêvé de pouvoir faire des Rasengan en vrai ? Toi ? Ah ok…pas de galère, je respecte. En tout cas, moi j’aimerais bien.

Une époque : les années 90

Une émotion : l’anxiété, la peur, le doute en bref que des émotions méga agréables. Le courage sinon? ( Le gars a pas du tout compris le concept t’sais)