Felix Radu

« Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès ! Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile ! » – Edmond Rostand

Depuis tout petit, j’écris des poèmes, des chansons, des essais qui traînent dans le fond de mon cartable. Vers 16 ans, je suis reçu en cours « Art de la parole et du théâtre » en Belgique (oui, je suis belge, au passage). De là, je commence une formation théâtrale, la découverte des grands auteurs, qui depuis n’ont toujours pas quittés ma table de nuit. Je parle de Musset, Hugo…

Depuis mon écriture s’est confirmée et… aiguisée. Petit à petit, j’ai décidé de les lire, de les jouer sur scène, devant des gens (parfois). Je suis passionné de traits d’esprit, de poésie, de jeux de mots et de calembours. J’essaie d’accorder l’immense attachement que j’ai au théâtre classique avec ma nature drolatique tendant vers le « Seul en scène » contemporain. L’humour et le théâtre se sont séparés, et moi, je marche ma vie, tel un funambule entre deux mondes tiraillés. Résister à l’appel du vide, aux vertiges qui m’accablent, à l’immobilité. Fuir, toujours l’immobilité. (Oui, je sais pas, j’ai eu une poussée de lyrisme, pardonnez-moi.)

DONC ! Depuis, j’ai un spectacle « Les mots s’improsent », alliant vulgarisation littéraire, partage de passion poétique et jeux de mots. (D’ailleurs je joue ce jeudi 21 au Théâtre du Marais à 21h, si vous voulez passer…! Haha) Depuis (à l’heure de ce jour) j’ai été admis en Classe libre, ici à Paris (au Cours Florent), où je vis à Gare du Nord. Je m’y suis installé avec l’envie de vivre d’amour et d’eau fraîche, même si je vis actuellement de pizzas surgelées et de grenadine. (C’est pas mal, en vrai, avec du recul…) J’écris bien entendu tout un tas d’autres choses, du théâtre (alexandrins, proses), des poèmes (pour les filles mais à 6 ou 22 ans, ça ne marche toujours pas), des chansons… Bref, j’imagine que vous avez saisi le truc.

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Sur scène : Les mots s’improsent du 4 février au 25 mars, tous les dimanches au Théâtre de la Petite Loge, 2 rue la Bruyère, Paris
Sur Facebook : Félix Radu

Marine Gesbert

« Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. » – Guillaume Ier d’Orange-Nassau

Je commence par une formation de chanteuse lyrique en conservatoire à l’âge de 15 ans, rapidement par cette discipline je découvre le théâtre. Jusqu’à mes 24 ans je suivrais ces deux formations avant de me consacrer exclusivement au théâtre et à la préparation du concours des écoles nationales à la capitale. J’ai travaillé avec des metteurs en scène comme Lazare, Maya Bösch et acteurs comme Antoine Mathieu, Maud Wyler des rencontres importantes dans mon parcours que je ne sépare plus de moi. J’ai également travaillé avec des plasticiens dans des performances par exemple avec Anna Byskov à la Scène Nationale 61 et tourné dans des moyens métrages le dernier : « Miroir de Haute-Valnia » par Arnaud Dezoteux diffusé au Centre Pompidou en Septembre 2017 dans le cadre du Festival Hors Pistes. Ce que je présente lors du tremplin Les Planches de l’ICART c’est mon outil créé pour pouvoir travailler, pour continuer la recherche, presque un outil pour me défendre. À la fois un désir profond et ce désir presque imposé de traverser un processus de création de l’écriture du texte à la mise en scène qui apporte beaucoup de plaisir, joies et qui accompagne si bien. Je crois que ça vient de loin et que ça a commencé il y a longtemps sans savoir dans quel sens poussé les vents, sans doute le résultat à ce moment là des chemins que j’emprunte. La pièce qui est toujours en écriture a été jouée dans le cadre de deux festivals, le dernier Les 48h du Sel à Sévres les 16 et 17 décembre 2017.

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Marine Gesbert aimerait obtenir une bourse d’aide à l’écriture et/ou être subventionnée par un théâtre pour continuer l’écriture de « Je ne suis pas une oie blanche (ou Deviens celle que tu es) ».

En septembre 2018, elle envisage d’entrer dans une école nationale d’art dramatique dans le but de monter sa propre compagnie !

Aurélien Grellier-Beker

« Je devais être fusillé à 6h, mais comme j’ai un bon avocat, le peloton n’arrivera qu’à 6h30. » – Woody Allen

Aurélien Grellier-Beker découvre le théâtre grâce au professeur Alain Gérente à l’Institution des Chartreux, où il obtient un baccalauréat littéraire en 2012. Après un passage par la faculté de lettres, il rejoint la Classe libre du Cours Florent promotion 36. En 2015, il joue dans Théâtre, mis en scène par Marcus Borja, et dans Chantecler, mis en scène par Alexandre Fergui. En 2017 dans C’est un peu comme des montagnes russes par Igor Mendjisky, les Fourberies de Scapin par Tigran Mekhitarian, ainsi que Un Dom Juan, mis en scène par Benjamin Voisin. Il réalise également deux court-métrages : Le Sel en 2014 et Les opinions politiques en 2017. Cette année, il participe au court métrage dirigé par Arthur Verret et Simon Depardon : Salvia, Stalkers, Suzanne et cie.

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Sur scène : Le Suicidé de Nikolaï Erdman, co-mis en scène avec Raphaëlle Rousseau et la promotion 37 de la Classe libre du Cours Florent, en mai 2018, à la Salle Max Ophüls.

En ligne : Aurélien a réalisé  LES GENS MECHANTS – Les opinions politiques  en 2017 et son deuxième court-métrage (Wong Che) produit par Héphaïsties Productions est en cours.

Clara Leclerc

« L’homme deviendra meilleur quand nous lui aurons montré comment il est. » – Anton Tchekov

Je suis d’origine franco-tchèque et j’ai été formée au Conservatoire de Lille puis au Conservatoire du 9éme arrondissement, avant d’intégrer le Studio de Formation Théâtrale à Vitry. Je suis actuellement en train de mettre en scène une pièce de Petr Zelenka que j’ai traduite du tchèque et que nous voulons jouer en juin prochain.

Le théâtre est selon moi nécessairement politique, que ce soit par choix ou inconsciemment, dans la mesure où chaque texte est inexorablement imprégné du contexte et de la période dans laquelle il a été rédigé. Il dénonce et informe ainsi une société précise tout en restant transposable et actuel.

Dans le cadre des Planches de l’ICART je souhaite défendre un texte que j’ai écrit sur le Printemps de Prague et la période communiste tchécoslovaque. C’est une période cruciale pour le pays qui a une résonnance très actuelle avec la levée des populismes, mais aussi par l’anniversaire symbolique de l’invasion russe du 21 août 1968. Mon objectif est ainsi d’apporter un éclairage à partir de la vie d’une femme qui a vécu et subit cette oppression directement. Toute l’histoire a été documentée de faits réels ayant eu lieu entre 1968 et 2011.

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Sur scène : Amphitryon de Molière mis en scène par Vincent Debost, le 20 février au Théâtre de Belleville, 94 Rue du Faubourg du Temple, Paris

Dabing Street de Petr Zelenka, prévu pour septembre 2018

Tigran Mekhitarian - Prix du Jury

« Que Dieu me punisse d’être comme les autres. » – Booba

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Sur scène : Les Fourberies de Scapin mis en scène par lui-même ! Du 06 au 16 mai, au Théâtre de l’Epée de Bois – Cartoucherie, Route du Champ de Manœuvre, Paris

Deux Frères de Fausto Paravidino en juillet 2018, à Avignon

La vie devant soi de Romain Gary mis en scène par Simon Delattre au CDN de Sartrouville et au Théâtre Jean ARP Clamart

Je suis actuellement à « l’ESCA » école supérieure et nationale des comédiens par alternance ! Je suis sorti avec mention des cours Florent, j’ai fais parti de 1er Acte, dispositif mis en place par Stanislas Nordey au Théâtre national de la Colline, où j’ai pu travailler avec Jean-François Sivadier, Nicolas Bouchaud, Valérie Dreville…

J’ai eu la chance d’interpréter pendant presque deux ans Sganarelle, dans le Dom Juan mis en scène par Anne Coutureau que nous avons exploité au Théâtre de la Tempête à la Cartoucherie de Vincennes, ainsi que dans beaucoup d’autres théâtres nationaux.
J’ai joué le rôle de Ben, dans Djihâd au Palais des glaces, mis en scène par Ismaël Saidi.
J’ai mis en scène les Fourberies de Scapin, qui a eu un franc succès deux années de suite au Festival d’Avignon et que nous jouerons en mai au Théâtre de l’Épée de bois, à la cartoucherie également.
Je serai sur le rôle titre de la Vie devant soi, adapté du roman de Romain Gary, mis en scène par Simon Delattre, que nous jouerons au Centre dramatique national de Sartrouville, ainsi qu’au Théâtre Jean Arp à Clamart, avant d’entamer une tournée. Je serai également dans Les yeux d’Anna de Luc Tartare, mis en scène par Cécile Tournesol en novembre prochain, au Théâtre 13.

J’ai également interprété Lev dans Deux Frères de Fausto Paravidino, au Théâtre des Deux Galeries au Festival d’Avignon, dans une mise en scène collective. (Je pense que je peux m’arrêter là.)

Sport passion, le théâtre évidemment, mais aussi la boxe ! J’en ai fait 7 ans et j’ai arrêté quelques années avant de reprendre cette année.

Simon Royer

« J’aime ta joie parce qu’elle est folle; elle annonce que tu es heureux. » – Suzanne dans le Mariage de Figaro, Beaumarchais

Simon a commencé le théâtre très tôt, vers ses 10 ans. Il a toujours été attiré par le spectaculaire, le travestissement. Depuis, son désir de théâtre a évolué, puisque de loisirs, il est passé à un but de professionnalisation. Mais son envie est toujours la même : celle de s’amuser, avant tout, et de donner de l’amour, de la joie. Après avoir obtenu un bac S, Simon monte à Paris pour se former à l’art dramatique. Après deux ans au Conservatoire de Reims, il continue les cours de théâtre au Conservatoire du 8ème arrondissement de Paris, qu’il a rejoint en octobre 2016. En parallèle, il poursuit ses études à la Sorbonne Nouvelle en L2 d’Études théâtrales. Depuis son arrivée à Paris, Simon a déjà eu quelques expériences professionnelles enrichissantes. Il a joué dans Opération Moby-Dick, un atlas de la Guerre Froide, mis en scène par Lucas Olmedo, d’octobre à décembre 2017, au Théâtre Clavel, et sera dans le spectacle Gâchette du bonheur, au programme du Nouveau Théâtre de Montreuil en février 2018. Simon a également tourné dans plusieurs courts et moyens-métrages en tant que premier rôle, dont le Neveu de Wilhelm Kuhn, et Un frère de Martin Escoffier et Victor Habchy. 

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Sur scène : Gâchette du bonheur du 8 au 16 février, au Nouveau Théâtre de Montreuil, salle Maria Casarès, 63 rue Victor Hugo, Montreuil

Sur Facebook : Simon Royer

Alexiane Torres - Prix du Public

« Seul l’humour est à prendre au sérieux. »

Tout juste sortie du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, Alexiane Torres décide très tôt de placer sur l’autel du théâtre tout ce qu’elle peut : son cœur , son système nerveux et sa raison, notamment celle de vivre.
Née dans la froidure du Nord de la France, elle se réchauffe donc au feu de la passion en intégrant une troupe de théâtre amateur Ducabo (Dunkerque) pour, ensuite, « descendre à la capitale » et poursuivre deux ans de formation au Cours Florent, à l’issue duquel elle sortira lauréate du Prix Olga Horstig.
Elle rassure sa mère en obtenant parallèlement une licence de Théâtre à la Sorbonne, et polit, jour après jour, le rêve de provoquer le rire, ou tout du moins le sourire, au public le plus large

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Sur Instagram : @Alexiane_Torres

Sur scène : Les Bacchantes d’Euripide mis en scène par Bernard Sobel, jusqu’au 11 février au Théâtre de l’Épée de Bois – Cartoucherie, Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris.
En ligne : Nemausus, une websérie qui relate l’histoire d’un gladiateur perdu dans notre présent : Épisode 1.

Mell

« Vivons heureux en attendant la mort. » – Pierre Desproges

Depuis sa plus tendre enfance, Mell rêve d’amuser la galerie. Forte de cette idée, elle obtient son premier rire à 9 mois en renversant astucieusement son bol de compote sur sa tête.
Poursuivant sur cette bonne lancée, Mell s’inscrit quelques années plus tard dans un cours de clown avec une seule idée en tête : faire rire les gens. Deux ans plus tard, elle découvre finalement le théâtre, ce qui ancre définitivement en elle son amour pour la scène : plus tard, elle sera humoriste !
Depuis, Mell n’a pas vraiment changé. Cela fait maintenant 12 ans qu’elle monte sur scène et elle ne s’en lasse pas. Elle a repris le clown, travaille dur pour écrire son spectacle et ne renverse plus de compote sur sa tête. Mais Mell le sait au fond, ça ne changera jamais : le rire, c’est l’humour de sa vie !

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Spectacle en cours de préparation… À suivre !

Wilhem Mahtallah

« Totus mondus agit histrionem » – Shakespeare

Wilhem a suivi des formations au Conservatoire du 6ème arrondissement de Paris et à la Sorbonne qu’il a clôturé par un mémoire sur Shakespeare et l’amour.
Il est fondateur, auteur, acteur et metteur en scène de la Compagnie de l’Absinthe, créée en 2011.
Il est aussi comédien pour d’autres compagnies et fait partie de la web série Jokers, dans laquelle il joue le rôle du désir.

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Sur Facebook : La Compagnie de L’Absinthe 

Sur Youtube : Jokers, une web série dans laquelle il interprète le rôle du désir (depuis la saison 2)
Sur scène : KIDS de Fabrice Melquiot par la compagnie Reverii, du 6 au 29 juillet 2018, à 20h15, au Collège de la Salle, à Avignon.

Kevin Rouxel

« Tous les glands peuvent devenir des chênes. » – Kevin Rouxel

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Sur scène : avec la Compagnie Nationale Les souffleurs commandos poétiques, pour Terra Lingual les 3, 4 et 5 août, au Festival Fest’arts à Libourne.
Kevin envisage aussi de créer la suite du seul en scène que vous avez vu le 29 janvier ! On vous tient au courant !

 

 

 

Kevin Rouxel a commencé sa formation au Conservatoire régional de Bordeaux. Il a poursuivi son cursus théâtral dans les conservatoires de Paris, où il a été formé à la marionnette, à la danse, à la mise en scène, au conte… Actuellement diplômé du DNSPC (diplôme national supérieure professionnel de comédien) avec l’École Supérieure d’Art Dramatique du CFA d’Asnières, il joue dans différentes pièces de théâtres telle que Autour de ma pierre il ne fera pas nuit de Fabrice Melquiot (représentations au Théâtre Clavel, au XXe Théâtre et au Ciné XIII). Il a, entre autres, joué Hamlet au Théâtre Adyar, sous la direction de Lukas Hemleb, et à l’Opéra Comique sous la direction de Hacène Larbi. Au cinéma on l’a notamment vu dans Fonzy d’Isabelle Doval et dans En pays cannibale d’Alexandre Villeret, pour France Télévisions avec Famille d’accueil, Le choix de Myriam, Mongeville, Origines, avec OCS pour In America, ainsi qu’avec Arte dans le court-métrage Cheveux et la série Addict de Vincent Ravalec. Dernièrement, il joue dans Dom Juan de Molière, mise en scène Anne Coutureau, au Théâtre de la Tempête. Il joue aussi avec la compagnie les Souffleurs, commando poétique.